L'Homme en moi
Il m'est nécessaire de prendre conscience de mon identité profonde en tant qu’Homme, non pas de l’homme que je suis devenu, non pas de l’homme qui a été façonné par son environnement, mais de l’Homme que je suis au tréfonds de moi.
Cet Homme est avant tout Homme de Dieu à partir duquel s’articulent toutes les autres facettes de l’Homme en moi.
Que veux dire pour moi être Homme de Dieu?
Être Homme de Dieu pour moi c’est cet Homme en moi qui, depuis sa création originelle, a le regard tourné vers le Père, dont le centre, le cœur de sa vie est le Père, dont le sens de sa vie est le Père. C’est de me reconnaître comme créature du Père dans toute sa beauté originale et originelle, mais de reconnaître aussi sa faute originelle, celle de la créature qui renie son créateur par arrogance, par autosuffisance préférant faire route seul sur le chemin de la connaissance plutôt que sur le chemin de l’humilité, de la confiance et de l’abandon à son Créateur.
Cette prise de conscience m’a permis de prendre racine en l’Homme de Dieu plutôt qu’en l’homme coupé de Dieu. Oui, il y a le pécheur que je suis devenu, mais qui n'est pas ce que je suis profondément. Pécheur, je le suis devenu, mais, Homme de Dieu, je le suis. Mon parcours spirituel, mon histoire spirituelle depuis ma création a aujourd’hui plus d’importance, plus de poids en moi que mon histoire humaine.
Avant, j’étais écartelé, à cheval sur plusieurs réalités en moi : l’homme, l’adolescent, l’enfant, le père, l’époux, l’ami, le frère, Jésus, etc. n’en priorisant aucune ou priorisant les mauvaises. Aujourd’hui, je ressens encore toutes ces réalités en moi, mais elles ne s’affrontent plus, elles se complètent parce qu’elles s’articulent à partir de la réalité la plus importante en moi : mon lien à Dieu. C’est comme si tout le reste était secondaire. Dans ma relation à Dieu, je peux être fils et père, mari, époux, etc. Quand je vis ma relation à Dieu, j’ai tout, j’ai l’essentiel : vérité et liberté en l’Amour. Quand je ne vis pas cette réalité, je n’ai rien. Je vis ma blessure et ses mécanismes.
Aujourd’hui, ma sensibilité et mon cœur sont irradiés par cette réalité de l’Homme en moi. Mon avancé s’est fait sur tous les fronts. En laissant grandir l’Homme en moi, l’enfant a guéri, l’adolescent a vieilli. Avant, j’essayais de m’occuper de l’enfant et de l’adolescent sans être Homme.
J’aspire à quoi aujourd’hui?
J’aspire à la transcendance, j’aspire à laisser toute ma personne, sensibilité, mental et corps, à être transcendée par la réalité de Dieu en moi, et de moi en Dieu, à ce que mon corps puisse baigner dans cette clarté, dans cette lumière, émanant de l’Être, à ce que la mort devienne pour moi un jour le seul et unique moyen de poursuivre mon cheminement vers Dieu l’étape de l’incarnation ayant atteint son but soit la réalisation de Dieu en l’Homme, de l’Homme en Dieu et que la mort ne soit que le moyen de vivre encore plus cette réalité.
Qu’il a été long le chemin parcouru par ce poupon étouffé qui ne voulait pas naître, par cet enfant triste et solitaire qui voulait mourir, par cet adolescent fuyant sa Vie dans l’alcool, la drogue, le sexe, par cet homme qui luttait avec ses démons, avec sa colère, son agressivité, ses frustrations, ses dépendances, ses fantasmes, par cet Homme pour qui aujourd’hui vivre est
d’être à la ressemblance du Père et pour qui la mort n’est que le rappel à Dieu de ce qui a été créé à son image, pour qui mourir est de poursuivre l’histoire d’Amour entre son Créateur et lui.
Tout ce parcours n’aurait été possible sans la vie, la mort et la résurrection de Jésus, le Christ, qui fut le premier à donner toute la place dans sa vie au Père, à donner toute la place dans sa vie à sa mission, à donner toute la place dans sa vie au service, son regard étant toujours fixé sur le Père, sur le but à atteindre et non sur le péché des hommes.
Depuis que j’ai commencé ce texte, je suis habité par le dessin de l’Homme de Leonardo da Vinci, les jambes écartées, les bras en croix, dans un cercle.
Cet Homme est avant tout Homme de Dieu à partir duquel s’articulent toutes les autres facettes de l’Homme en moi.
Que veux dire pour moi être Homme de Dieu?
Être Homme de Dieu pour moi c’est cet Homme en moi qui, depuis sa création originelle, a le regard tourné vers le Père, dont le centre, le cœur de sa vie est le Père, dont le sens de sa vie est le Père. C’est de me reconnaître comme créature du Père dans toute sa beauté originale et originelle, mais de reconnaître aussi sa faute originelle, celle de la créature qui renie son créateur par arrogance, par autosuffisance préférant faire route seul sur le chemin de la connaissance plutôt que sur le chemin de l’humilité, de la confiance et de l’abandon à son Créateur.
Cette prise de conscience m’a permis de prendre racine en l’Homme de Dieu plutôt qu’en l’homme coupé de Dieu. Oui, il y a le pécheur que je suis devenu, mais qui n'est pas ce que je suis profondément. Pécheur, je le suis devenu, mais, Homme de Dieu, je le suis. Mon parcours spirituel, mon histoire spirituelle depuis ma création a aujourd’hui plus d’importance, plus de poids en moi que mon histoire humaine.
Avant, j’étais écartelé, à cheval sur plusieurs réalités en moi : l’homme, l’adolescent, l’enfant, le père, l’époux, l’ami, le frère, Jésus, etc. n’en priorisant aucune ou priorisant les mauvaises. Aujourd’hui, je ressens encore toutes ces réalités en moi, mais elles ne s’affrontent plus, elles se complètent parce qu’elles s’articulent à partir de la réalité la plus importante en moi : mon lien à Dieu. C’est comme si tout le reste était secondaire. Dans ma relation à Dieu, je peux être fils et père, mari, époux, etc. Quand je vis ma relation à Dieu, j’ai tout, j’ai l’essentiel : vérité et liberté en l’Amour. Quand je ne vis pas cette réalité, je n’ai rien. Je vis ma blessure et ses mécanismes.
Aujourd’hui, ma sensibilité et mon cœur sont irradiés par cette réalité de l’Homme en moi. Mon avancé s’est fait sur tous les fronts. En laissant grandir l’Homme en moi, l’enfant a guéri, l’adolescent a vieilli. Avant, j’essayais de m’occuper de l’enfant et de l’adolescent sans être Homme.
J’aspire à quoi aujourd’hui?
J’aspire à la transcendance, j’aspire à laisser toute ma personne, sensibilité, mental et corps, à être transcendée par la réalité de Dieu en moi, et de moi en Dieu, à ce que mon corps puisse baigner dans cette clarté, dans cette lumière, émanant de l’Être, à ce que la mort devienne pour moi un jour le seul et unique moyen de poursuivre mon cheminement vers Dieu l’étape de l’incarnation ayant atteint son but soit la réalisation de Dieu en l’Homme, de l’Homme en Dieu et que la mort ne soit que le moyen de vivre encore plus cette réalité.
Qu’il a été long le chemin parcouru par ce poupon étouffé qui ne voulait pas naître, par cet enfant triste et solitaire qui voulait mourir, par cet adolescent fuyant sa Vie dans l’alcool, la drogue, le sexe, par cet homme qui luttait avec ses démons, avec sa colère, son agressivité, ses frustrations, ses dépendances, ses fantasmes, par cet Homme pour qui aujourd’hui vivre est
d’être à la ressemblance du Père et pour qui la mort n’est que le rappel à Dieu de ce qui a été créé à son image, pour qui mourir est de poursuivre l’histoire d’Amour entre son Créateur et lui.
Tout ce parcours n’aurait été possible sans la vie, la mort et la résurrection de Jésus, le Christ, qui fut le premier à donner toute la place dans sa vie au Père, à donner toute la place dans sa vie à sa mission, à donner toute la place dans sa vie au service, son regard étant toujours fixé sur le Père, sur le but à atteindre et non sur le péché des hommes.
Depuis que j’ai commencé ce texte, je suis habité par le dessin de l’Homme de Leonardo da Vinci, les jambes écartées, les bras en croix, dans un cercle.
Ecce homo!
Robert
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