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10 novembre 2014

Réflexion sur la pêche miraculeuse(Évangile selon saint Jean 21, 1-19)



1. Après cela, Jésus se manifesta de nouveau aux disciples sur le bord de la mer de Tibériade. Il se manifesta ainsi.
2. Simon-Pierre, Thomas, appelé Didyme, Nathanaèl, de Cana en Galilée, les fils de Zébédée et deux autres de ses disciples se trouvaient ensemble.
3. Simon-Pierre leur dit : « Je m'en vais pêcher. » Ils lui dirent : « Nous venons nous aussi avec toi. » Ils sortirent, montèrent dans le bateau et, cette nuit-là, ils ne prirent rien.
4. Or, le matin déjà venu, Jésus se tint sur le rivage ; pourtant les disciples ne savaient pas que c'était Jésus.
5. Jésus leur dit : « Les enfants, vous n'avez pas du poisson ? » Ils lui répondirent : « Non ! »
6. Il leur dit : « Jetez le filet à droite du bateau et vous trouverez. » Ils le jetèrent donc et ils n'avaient plus la force de le tirer, tant il était plein de poissons.
7. Le disciple que Jésus aimait dit alors à Pierre : « C'est le Seigneur ! » A ces mots : « C'est le Seigneur ! » Simon-Pierre mit son vêtement - car il était nu - et il se jeta à l'eau.
8. Les autres disciples, qui n'étaient pas loin de la terre, mais à environ deux cents coudées, vinrent avec la barque, traînant le filet de poissons.
9. Une fois descendus à terre, ils aperçoivent, disposé là, un feu de braise, avec du poisson dessus, et du pain.
10. Jésus leur dit : « Apportez de ces poissons que vous venez de prendre. »
11. Alors Simon-Pierre monta dans le bateau et tira à terre le filet, plein de gros poissons : cent cinquante trois ; et quoiqu'il y en eût tant, le filet ne se déchira pas.
12. Jésus leur dit : « Venez déjeuner. » Aucun des disciples n'osait lui demander : « Qui es-tu ? », sachant que c'était le Seigneur.
13. Jésus vient, il prend le pain et il le leur donne ; et de même le poisson.
14. Ce fut là la troisième fois que Jésus se manifesta aux disciples, une fois ressuscité d'entre les morts.
15. Quand ils eurent déjeuné, Jésus dit à Simon-Pierre : « Simon, fils de Jean, m'aimes-tu plus que ceux-ci ? » Il lui répondit : « Oui, Seigneur, tu sais que je t'aime. » Jésus lui dit : « Pais mes agneaux. »
16. Il lui dit à nouveau, une deuxième fois : « Simon, fils de Jean, m'aimes-tu ? » - « Oui, Seigneur, lui dit-il, tu sais que je t'aime. » Jésus lui dit : « Pais mes brebis. »
17. Il lui dit pour la troisième fois : « Simon, fils de Jean, m'aimes-tu ? » Pierre fut peiné de ce qu'il lui eût dit pour la troisième fois : « M'aimes-tu ? », et il lui dit : « Seigneur, tu sais tout, tu sais bien que je t'aime. » Jésus lui dit : « Pais mes brebis.
18. En vérité, en vérité, je te le dis, quand tu étais jeune, tu mettais toi-même ta ceinture, et tu allais où tu voulais ; quand tu auras vieilli, tu étendras les mains, et un autre te ceindra et te mènera où tu ne voudrais pas. »
19. Il signifiait, en parlant ainsi, le genre de mort par lequel Pierre devait glorifier Dieu. Ayant dit cela, il lui dit : « Suis-moi. »



Ne nous arrive-t-il pas à l'exemple des disciples dans l'Évangile du jour à passer "la nuit sans rien prendre", à chercher le bonheur au loin où il n'est pas alors que Jésus que nous tardons à reconnaître se fait tout proche à l'intime de nous ne demandant qu'à nous guider dans la bonne direction et qu'à répondre à nos besoins, à nos aspirations?

Souvent, notre entêtement à trouver le bonheur ailleurs sans Jésus nous laisse vides alors qu'il suffirait de se tourner vers le Seigneur pour être comblés au-delà de nos attentes.

Que penser de la question de Jésus à Pierre à trois reprises: "M'aimes-tu?" alors que ce même Pierre avait renié par trois fois son attachement au Christ alors que celui-ci s'apprêtait à donner sa vie pour lui et pour nous tous?

Pierre, cette fois-ci, est plus prudent dans sa réponse: "Je t'aime, tu le sais" n'osant pas répondre: "Je t'aime au point de mourir pour toi", ce qu'il fera d'ailleurs.

Et nous, qu'aurions-nous répondu à la question de Jésus: "M'aimes-tu?". Aurions-nous osé répondre: "Jusqu'à mourir pour toi, Seigneur" alors que nous n'hésiterions probablement pas à le faire pour un de nos proches, épouses, époux ou enfants?

"Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime." (Jn 15, 13).

Robert


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