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29 décembre 2014

Réflexion sur la Visitation (Évangile de St-Luc 1, 39-45)



39. En ces jours-là, Marie partit et se rendit en hâte vers la région montagneuse, dans une ville de Juda. 40. Elle entra chez Zacharie et salua Élisabeth. 41. Et il advint, dès qu'Élisabeth eut entendu la salutation de Marie, que l'enfant tressaillit dans son sein et Élisabeth fut remplie d'Esprit Saint. 42. Alors elle poussa un grand cri et dit : « Bénie es-tu entre les femmes, et béni le fruit de ton sein ! 43. Et comment m'est-il donné que vienne à moi la mère de mon Seigneur ?
44. Car, vois-tu, dès l'instant où ta salutation a frappé mes oreilles, l'enfant a tressailli d'allégresse en mon sein. 45. Oui, bienheureuse celle qui a cru en l'accomplissement de qui lui a été dit de la part du Seigneur ! »


Le lien d'Être, le lien de mission unissant les deux cousins Jean, le précurseur, et Jésus, le Messie, est tellement fort qu'il est éveillé avant même leur naissance lors de la rencontre de leur mère respective, Élizabeth et Marie.

Un qui sera appelé à naître, à grandir, à s'effacer devant plus grand que lui et ensuite à mourir et l'autre à naître, à grandir, à mourir pour le salut de l'humanité et à ressusciter pour manifester la gloire de Dieu et pour nous révéler notre finalité, notre accomplissement en Dieu.

Est-ce que mon Être à moi tressaille aussi d'allégresse et de joie en sentant la venue prochaine de l'Enfant-Dieu en ce monde le 25 décembre et est-ce que j'accepte moi aussi de m'effacer devant plus grand que moi, de mourir à moi-même afin que Jésus puisse naître en la crèche de mon cœur et qu'il puisse grandir en moi et me révéler ma part de mission dans le plan du Père pour le redressement de l'humanité?

C'est ce que je nous souhaite.


Robert

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